Nos mandats

• Être un lieu d’accueil communautaire harmonieux et propice au développement du pouvoir d’agir pour les gens dans le besoin;

• Œuvrer pour la justice sociale en encourageant les relations pacifiques;

• Aider les collectivités à prendre soin de leurs membres notamment en leur servant des repas, en offrant le soutien nécessaire à leur réinsertion sociale et en favorisant le renforcement de leur estime de soi;

• Promouvoir l’implication et le réseautage entre personnes, entreprises et sociétés œuvrant dans des domaines similaires et, dans certain cas, offrir l’assistance financière nécessaire.

Nos objectifs

Nous avons plusieurs objectifs qui déterminent nos actions quotidiennes. Notre premier objectif est d’intervenir sur les conséquences de l’itinérance. Par ce fait même, de donner une chance à tous les individus de reprendre le pouvoir sur leur vie, de se réconcilier avec eux-mêmes, ainsi qu’avec la société. Nous avons aussi comme objectif de promouvoir la santé globale de chaque individu qui côtoie nos services. Nous voulons agir en prévention de l’itinérance et développer une collaboration avec différentes instances du réseau de la santé, des services sociaux et communautaires afin d’orienter les personnes qui se sentent prêtes dans leur démarche de prise en charge. Finalement, nous avons comme objectif d’être un lieu de mentorat et d’apprentissage pour les étudiant.es/stagiaires en intervention.

Nos valeurs

Notre philosophie d’intervention

Les valeurs nommées ci-haut dirigent nos choix en matière de philosophie d’intervention. Nos interventions sont basées sur une approche humaniste, une approche pragmatiste et une approche de réduction de méfaits sans jugement.

L’approche humaniste est basée sur la qualité de vie et sur le potentiel de chacun. L’humanisme se veut de croire que tout humain a la capacité de changer et d’améliorer ses conditions. L’individu a droit d’avoir son rythme et sa propre vision. C’est par l’écoute active et le respect du rythme de chacun.e que les interventions sont conduites. Incontestablement, notre contexte d’intervention a certainement changé dans les dernières années.  Nous avons travaillé à établir une culture d’intervention où l’usager est à l’avant-plan. Une des premières démarches faites avec les personnes qui fréquentent l’organisme est de les aider à reprendre contact avec leurs besoins, aussi primaires soient-ils. Il faut donner le temps aux personnes d’arriver dans la ressource et d’apprendre à nous connaître. Nous restons ensuite à l’écoute de ce qui se dévoile. Les intervenant.es doivent être capables de considérer la personne dans son ensemble, au-delà des différentes réalités auxquelles elle est confrontée, qu'il s'agisse de troubles liés à la consommation de substances, d'instabilité au niveau de la santé, son logement ou sa vie familiale, car ce ne sont pas des aspects qui définissent l’individu en lui-même. D’ailleurs, l’empowerment ou autodétermination cible la capacité d’un individu ou d’une collectivité d’agir sur ses conditions. Ce processus vient renforcir le développement et l’épanouissement personnel. C’est de redonner du pouvoir pour une plus grande justice sociale, à la citoyenneté et augmenter la capacité d’action.

L’approche pragmatiste permet de s’attaquer aux conséquences négatives de l’itinérance. Cette approche vise à poser des gestes concrets. C’est une action pratique orientée sur une situation. Finalement, en choisissant une approche de réduction des méfaits pour mieux rejoindre la population marginalisée, notre objectif est de leur donner une chance de reprendre le pouvoir sur leur vie ; de faire la paix avec eux-mêmes, avec leur passé et avec la société dans la plus grande autonomie possible. La réduction des méfaits met l’accent sur la diminution des impacts et des comportements négatifs et nocifs possibles liée à une problématique.